Compte rendu de la réunion des gestionnaires

Voir aussi le CR du Cnigem de la réunion des gestionnaires

3 dates, 7 visio-conférences, 80 salariés, 13 régions plus Guadeloupe, Martinique et Réunion, pour une vision globale de la situation que vivent les GEM en ce moment. Des différences notables et un constat commun. Si la réunion des animateurs de GEM a été un grand succès, celle des gestionnaires à été beaucoup moins réussie avec seul 8 participants.

 Réunion co-animée par Carmen DELAVALOIRE et Dominique LAUNAT du CINGEM 

8 organismes gestionnaires (Association VIVRE, GEM La Boème, EHS, Mutualité Française Bourguignonne, GEM de Challans, Association Espoir 57, Association LEA, Mutuelle La Mayotte) 

Tous les GEM participants ont mis en place une plateforme téléphonique. La plupart utilisent les réseaux sociaux pour rester en contact : groupe par téléphone ou webcam, jeux en ligne, blog... Pour l’un VAD. Pour certains, possibilité d’accès aux services de psychiatres en interne.  Peu de nouvelles des ARS depuis l’annonce du confinement.  Les ESMS en lien avec le GEM (même association) sont souvent une ressource pour se procurer les masques. Voir avec les CCAS pour s’en procurer (un simple mail ne suffit pas, insister). Les citoyens peuvent aussi individuellement en obtenir selon les municipalités.  Particularités des GEM d’IDF : problèmes de précarité sociale pour certains adhérents (repas) + les transports en commun.

 Plan de déconfinement difficile à imaginer. Cependant il est possible de s’inspirer des procédures et chartes utilisées pour les ESMS. Le partage de document et l’entraide est nécessaire, possibilité de publication de ressources sur le site du CNIGEM + consulter le CEAPSY (IDF) ou CRIPS en région.  Tiraillements+++ entre le besoin de se retrouver et la peur des risques de contamination  Certains GEM ré-ouvriront dès le 11 mai, d’autres n’ont pas encore fixés une date et imaginent cela à l’horizon de juin. Beaucoup sont dans l’expectative.  Beaucoup imaginent procéder par rdv à l’extérieur voire dans les locaux du GEM par petit groupe sur un temps limité (planning avec créneaux horaires) et en respectant les gestes barrières selon la procédure mise en place.  A noter : la fréquentation de certains adhérents se fait dans la spontanéité et ils auront du mal à se tenir à un rdv.  Pour les sorties à l’extérieur, penser aux toilettes car les cafés seront fermés.

 Ménages/Désinfection : pas de nouvelles des ARS pour dotations, les GEM devront s’organiser en interne (les adhérents, bénévoles, salariés en fonction des situations) afin d’avoir une organisation pérenne permettant une désinfection quotidienne. + lavage et séchage des masques + pédagogie pour le port du masque
 Pour certains adhérents qui ne supportent pas les masques ou ne peuvent pas s’empêcher d’y toucher (e.g. pause cigarette, pause café...) il existe des visières mais c’est essentiellement valable pour un usage à l’extérieur.
 La question se pose d’attendre les directives de l’ARS ou de préparer, en lien avec les équipes et les Bureaux, un plan de déconfinement et de le présenter à l’ARS. La seconde option semble plus indiquée. Les GEM sont en position de pouvoir et de devoir être force de proposition face aux financeurs.
 Comment calculer le nombre de personnes qui peuvent être accueillies simultanément ?
 Question : si le CA du GEM et les salariés n’évaluent pas la situation de même façon et ne préconisent pas les mêmes dates ou modalités de retour au GEM, que se passera t-il dans la mesure où l’organisme gestionnaire doit assurer la sécurité au travail des animateurs en tant qu’employeur ?
 Penser à préparer le déconfinement en téléphonant moins dans certains cas à certains adhérents. La nature du lien entre animateurs et adhérents a souvent évoluée au regard du contexte (relation individuelle), il faut préparer l’après et le retour à l’accueil groupal.
 A l’instar des personnes âgées, comment exercer son libre arbitre en tant que personne dite à risque ?
 Les masques devraient être fournis aux salariés par les ARS car les GEM qui ne sont pas des ESMS ont quand même un rôle de maintien de la santé mentale de la population.
 Si des primes sont versées aux travailleurs sociaux des ESMS, il semble logique qu’elle le soient aux salariés des GEM qui effectue de longues journées d’écoute téléphonique souvent sans supervisions. Le CNIGEM appuiera dans ce sens.
 Il faudrait trouver un consensus sur les modalités de retour au GEM entre ceux qui veulent revenir au plus tôt et ceux qui ne projettent pas de retour.

Fin de réunion à 17h00.