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Dialectique du nord mal et du pataud logique
Vaste problème que cette hache sur laquelle se fendent les consciences. « Suis je la plus belle… euh non, normal… je veux dire, normal mon beau miroir ? » Une scie qu’on se repasse toute la vie. Malade sans le savoir ? C’est ça ? Suis-je en train de me gourer ? Dans quelle mesure ai-je le droit ou pas à l’erreur ? Suis-je en train de faire souffrir les autres autour de moi ? Est-ce que je me fais souffrir moi-même ? Est-ce que… Est-ce que… Moi je… Moi je… « Suis je la plus belleeuuuu, pour aller danser hé hé hé… »
Mais il faut bien avoir conscience aussi que toutes ces questions, tout le monde ne se les pose pas. Il y a beaucoup de gens qui foncent comme un seul homme (d’ailleurs, ils sont seuls…) dans le tas, qui se prennent des beignes de la part de la vie, et qui n’en tirent aucune leçon, recommencent encore et encore jusqu’à ce que la life les mette KO debout pour de bon. Le forcené est le modèle de base du capitaliste lambda… tout empaqueté qu’il est dans sa relation fétiche à la marchandise et la réification de l’esprit qu’elle suppose… Il n’est pas, il a. C’est-à-dire qu’il ne vit pas son esprit, il le possède et veut en user… Son esprit est d’abord et avant tout une expérience, l’expérience même de la valeur d’usage de lui-même…
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