L’institut Montaigne met les GEMs à l’honneur
On ne se rend pas bien compte aujourd’hui, où ils sont de tous les raouts santé mentale, mais la première intervention d’un usager de la psychiatrie à un colloque date de 1983 à Lyon. 2019 restera sans doute l’année ou pour la première fois un professionnel des GEMs a participer à un grand colloque sur la Santé Mentale. Il y a encore deux ans, participer au Conseil d’Administration du CNIGEM semblait un peu inutile aux représentants de l’Unafam et de la Fnapsy et celui-ci était réguliérement oublié lors des annuels Comités de suivi des GEMs. Désormais le CNIGEM est une fédération qui compte.
L’indécrottable cheville ouvrière du CNIGEM participe d’ailleurs aujourd’hui à une table ronde dans le cadre de la journée de cloture de "Parlons Psy",, le pensum Institut Montaigne/Fondation de France organisé à la Maison de la Chimie avec la présidente de la Fnapsy, Claude Finkelstein. Ca tombe bien les deux s’adorent. En tout cas ça montre que les GEMs deviennent quelque chose qui compte. Dommage que ça ne soit pas le président du CNIGEM qui soit lui-même à la table ronde. Nous avions justement regretté lors du colloque sur la psychiatrie citoyenne des Invités au Festin qu’il n’y est aucun représentant des GEMs. Cette fois il y en a un, même si c’est un professionnel et non pas un adhérent.